Comment déclarer le fermage ?
Les revenus par rapport au fermage entrent en ligne de compte dans la catégorie des revenus liés à la location des locaux dépourvus de meubles. La déclaration des revenus de fermage ne sont pas différentes des déclarations concernant les revenus fonciers. Ces déclarations sont nécessaires car étant imposables. Elles doivent donc absolument être comptées dans la déclaration de vos revenus.
Plan de l'article
Déclaration en location meublée
Dans ce cas, si les revenus locatifs que vous percevez ne dépassent pas la somme de 72600€, vous avez la possibilité d’être imposé au régime fiscal qui est le micro-BIC. Vous devrez donc déclarer les revenus locatifs directement. Entre autres, les loyers que vous avez perçus ajoutés aux charges et aux frais que vous gérez par rapport à l’entretien du bien.
Lire également : Stratégies efficaces pour éviter les impayés de loyer : Guide complet
Ainsi vous avez droit à un abattement sur les montants des revenus que vous avez déclarés. Celui-ci s’élève à 50%. Pour le cas où le montant serait supérieure à la somme de 72000€, le régime auquel vous serez directement exposé est le régime réel. Le calcul de revenus imposables est fait ici par vous même.
Déclaration de revenus fonciers
A ce niveau, pour une location dépourvue de meubles, la déclaration des revenus devra prendre particulièrement en compte le montant que vous recevez pour la location du bien immobilier. Selon que le montant que vous recevez est inférieur ou supérieur à 15000€, la procédure varie.
Lire également : Qu’est-ce qu’il y a dans un appartement meublé ?
Ainsi, si la somme que vous recevez est égale ou inférieure à 15000€ par année, vous êtes alors automatiquement soumis au régime microfoncier. Néanmoins les charges ne sont pas déduites de vos revenus fonciers. Vous avez aussi le choix de l’imposition de régime mais celui-ci doit être mûrement réfléchi.
Si la somme est supérieure à 15000€, le revenu net financier doit être calculé par vous même. Les charges sont déductibles dans les cas de frais liés à la gestion ou à l’entretien, aux primes d’assurances, aux provisions.
Déclaration de revenus locatifs
Plusieurs conditions sont nécessaires pour faire des déclarations de revenus sur location. Par rapport aux revenus locatifs, vous devez prendre en compte la catégorie de bien dont il est question. Le montant des revenus locatifs que vous avez déjà perçus ainsi que le statut sous lequel vous avez pu louer votre bien sans oublier le régime fiscal auquel vous appartenez entrent aussi en compte.
Ainsi pour un logement entièrement meublé, vous avez le statut de loueur non professionnel en meublé. Il s’agit ici du LMNP. Les revenus de logement que les locataires versent doivent être considérés comme des bénéfices commerciaux et industriels. Vous passerez ensuite au statut de propriétaire bailleur.
Déclaration de revenus agricoles
Lorsqu’il s’agit de déclarer les revenus agricoles, plusieurs éléments importants doivent être pris en compte. Vous devez distinguer le statut du fermier et du propriétaire bailleur. Effectivement, selon la nature des terres exploitées et le type de contrat signé entre les deux parties, les modalités de déclaration peuvent varier.
Pour commencer, le fermier doit déclarer ses revenus agricoles dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Cela inclut notamment les recettes provenant de la vente des produits agricoles ainsi que toutes autres activités connexes à l’exploitation agricole telles que la transformation ou la vente directe.
De son côté, le propriétaire bailleur doit aussi effectuer une déclaration spécifique pour ses revenus issus du fermage. Ces derniers sont considérés comme des revenus fonciers et relèvent donc de la catégorie correspondante dans sa déclaration fiscale.
Vous devez souligner que certains régimes d’imposition particuliers existent pour les agriculteurs. Parmi ceux-ci figurent notamment le régime réel simplifié agricole (RSA) ainsi que le régime du forfait agricole.
Il est vivement recommandé aux exploitants agricoles de faire appel à un expert-comptable spécialisé dans ce domaine afin d’éviter toute erreur ou omission pouvant entraîner des conséquences fiscales désagréables.
Si vous êtes concerné par la location ou l’exploitation d’un bien immobilier à vocation agricole, il est primordial d’être bien informé sur vos obligations en matière de déclaration de revenus. N’hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels compétents pour une gestion fiscale optimale et sans erreur.
Déclaration de revenus non résidents
La déclaration de revenus locatifs pour les non-résidents est un sujet souvent complexe et méconnu. En effet, les propriétaires bailleurs qui résident à l’étranger doivent aussi se conformer aux obligations fiscales françaises lorsqu’ils perçoivent des revenus fonciers provenant de locations agricoles.
Pensez à bien souligner que la France dispose de conventions fiscales avec certains pays afin d’éviter une double imposition. Ces accords internationaux permettent aux non-résidents de bénéficier d’avantages spécifiques en matière d’imposition sur leurs revenus locatifs.
Lorsque vous êtes propriétaire bailleur non-résident, vous devez effectuer votre déclaration de revenus auprès du Service des Impôts des Particuliers Non-Résidents (SIPNR). Cela concerne aussi bien les locations directement réalisées par le bailleur que celles gérées par une société ou un mandataire.
Dans le cadre de cette déclaration, pensez à bien mentionner toutes les informations relatives au montant des loyers perçus ainsi qu’aux éventuels frais engagés pour la gestion et l’entretien du bien loué. Pensez à vous faire accompagner par un expert-comptable spécialisé dans la fiscalité internationale afin d’optimiser votre situation et éviter tout risque d’erreur.